La terre a tremblé, mais la vie – et l’information – ne prend pas de répit. Paroles de journalistes haïtiens, post-séisme.
« Je me bats avec moi-même tous les jours pour garder un moral stable afin de continuer à servir la population en l’informant », Esther Dorestal, journaliste à Radio Métropole, qui vit sous une tente depuis que sa maison a été détruite par le séisme.
« Je dois dire sincèrement que je travaille dans un état d’esprit angoissé. L’inquiétude économique des patrons nous rend inquiets pour notre avenir dans le métier », Joseph Jean Junior, journaliste à Radio Méga Star.
« J’ai commencé la construction de ma maison en 2002, pour enfin arriver à l’achever en 2009. En 2010, elle a été détruite », Rosemond Edmond, journaliste à Radio Kiskeya, qui continue à être en ondes tous les jours au 88,5.
« Depuis la catastrophe, le travail du journaliste – en tout cas pour moi – est multiplié par dix. Je consacre beaucoup plus de temps à la profession et il y a plus de pression que d’habitude », Clarens Renois, journaliste à l’AFP, à HPN et à La Voix de l’Amérique.
Avec la collaboration de Robinson Geffrard, Le Nouvelliste
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