Clarens Fortuné a eu 49 ans en février dernier |
Le rédacteur en chef de Le Matin, Clarens Fortuné, 49 ans, s’est éteint à l'aube du jeudi 4 août 2011 dans un hôpital de Port-au-Prince d'ou il a ete admis le 25 juillet dernier, pour une migraine lancinante. Quelques témoignages :
Lachance André · Jonquière: "J'ai eu le plaisir et l'honneur de travailler avec Clarens Fortuné au journal Le Matin vers 2006-2008 et j'avais été impressionné par son professionnalisme sans concession. Clarens travaillait tout le temps et ne quittait le journal que très tard dans la nuit. Il fallait le voir lors des réunions de production du matin, relançant ''ses'' journalistes d'un œil gentiment moqueur, qui ne pouvait cacher l'affection qu'il leur portait... Il était exigeant pour ses journalistes mais il l'était avec bonhomie et chaleur. Je suis vraiment désolé d'apprendre qu'il est décédé. Le journalisme haïtien perd un grand homme !" http://bit.ly/nHEevp
Chenal Augustin · Port-au-Prince "Lorsque Clarens terminait de corriger un article, il ne restait rien à y ajouter ni à en enlever. Il savait rendre un texte potable, beau et informatif. Le rédacteur n'a ni à se plaindre ni à se sentir blessé dans son orgueil. Il apprend plutôt à écrire autrement. D'où, à Le Matin - où je travaillais à la section culturelle de 2003 à 2010 -, Clarens fut un maître. Il parvenait à faire du journal une petite école. Il n'y pas eu un journaliste à ne pas aimer Clarens. Nous le considérions comme un ami, un conseiller. Il devait cette considération à sa modestie, à sa sympathie, à sa courtoisie et à son accueil chaleureux. Certains l'accusaient de nous tolérer. Il y en avait parmi nous qui étaient attachés au Matin grâce à Clarens." http://bit.ly/oyu5j4
J’ai côtoyé Clarens pendant seulement une semaine, alors qu’il devait donner un coup de main à la salle des nouvelles à laquelle j’appartiens. Cela remonte à plus d’un an, mais je garde encore de lui l’image d’un homme modeste, à tempérament pondéré alors que sa position et son expérience dans le domaine, pour certains, sont des conditions suffisantes pour être un collaborateur désagréable.
ReplyDeleteJe ne peux, comme ceux qui ont travaillé pendant longtemps avec lui, faire une apologie de sa personne, cependant, les hommages que j’ai déjà vus ne font que confirmer l’idée que je me suis faite de lui, en si peu de temps. Et bien sûr, étant un confrère de la presse, son départ (tôt) me touche. Vous avez raison messieurs ! La presse a perdu un grand homme. Puisse son âme reposer en paix !!