La presse haïtienne a fait écho du juron lancé, dans la matinée du 3 octobre 2011, par le président Michel Martelly à un journaliste de Scoop FM. L'Association des journalistes (AJH) exige des excuses publiques du chef de l’État. Revue de presse.
« Martelly serait-il un prédateur de la presse ? », s’interroge Radio Vision 2000 sur son site Internet, au lendemain du juron lancé à Germain Étienne, journaliste de Scoop FM. Le jeune reporter a confirmé avoir été la cible des propos désobligeants de la part du chef de l’Etat visant à attaquer l’intimité de sa mère.
« Martelly serait-il un prédateur de la presse ? », s’interroge Radio Vision 2000 sur son site Internet, au lendemain du juron lancé à Germain Étienne, journaliste de Scoop FM. Le jeune reporter a confirmé avoir été la cible des propos désobligeants de la part du chef de l’Etat visant à attaquer l’intimité de sa mère.
« Pa fè sa, siw ensiste map menm joure manman w wi », a lâché en créole le chef de l’État. « Attention, si vous persistez, je vous dirai …votre mère », est la traduction littérale faite par Radio Kiskeya qui a diffusé les extraits sonores dans son journal 4è (4 heures). Le président Michel Martelly, a rapporté Kiskeya, a débité des insultes d’une extrême trivialité en menaçant d’injurier la mère du journaliste, Germain Étienne, qui l’interrogeait avec insistance sur l’institution non encore effective du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ).
« Ces conflits arrivent souvent entre les membres de la presse et le chef de l’Exécutif qui se veut un prédateur de la presse », a souligné Radio Vision 2000. Perçu comme un récidiviste, Michel Martelly devra s’excuser, estime l’AJH. « L'association exige des excuses publiques du président Michel Joseph Martelly qui a eu un autre écart de langage », a indiqué Jacques Desrosiers, le secrétaire général de la plus ancienne association de journalistes du pays cité par Le Nouvelliste. « Nouveau dérapage du président Martelly, l'AJH exige des excuses publiques », titre justement le quotidien plus que centenaire.
L'AJH, a souligné Jacques Desrosiers, est inquiète et souhaite vivement que le président de la République clarifie ses positions par rapport à la liberté de la presse et le droit des journalistes d'effectuer leur travail correctement.
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